Le jeu de données reprend la localisation ainsi que la fiche d’identification des biens repris à l’Inventaire du Patrimoine Immobilier Culturel (IPIC), tel que défini par l’Art. 11 du Code wallon du Patrimoine (CoPat).

L’IPIC est réalisé par une équipe d’historiens de l’art de l’Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) et a pour objectifs la connaissance, la protection et la gestion des biens inscrits, ainsi que la sensibilisation du public. L'IPIC reprend des monuments (biens uniques ou multiples) ou des ensembles monumentaux (réunion de biens immobiliers). L'inscription d'un bien à l’IPIC lui reconnaît, lors de cette inscription, une qualité patrimoniale. L’attribution d’une pastille (•) à un bien inscrit lui reconnaît une qualité patrimoniale dont la pérennisation est souhaitée. Un bien inscrit à l’IPIC et pastillé est soumis à l’avis simple de l’AWaP et de la commission royale des Monuments, Sites et Fouilles lorsqu’il y a permis d’urbanisme.

L'IPIC constitue un support de recherches privilégié pour les acteurs de l'urbanisme (à l'échelle communale et régionale), les architectes et les particuliers.

Chaque bien est identifié de manière unique (code unique), permettant ainsi la liaison entre les éléments cartographiés et la base de données documentaire reprenant les informations relatives au bien, ainsi qu’une illustration (au minimum) contemporaine de son inscription à l’IPIC.

Cette base de données « Patrimoine – Inventaire du Patrimoine Immobilier Culturel » constitue le dernier état des biens inscrits, et remplace les anciennes publications papier. Il est à noter que la version papier reste la version de référence pour les communes non mises à jour. Si le bien consulté bénéficie d’un niveau de protection supérieur en plus d’être inscrit à l’IPIC, un lien permet une redirection vers les bases de données « Patrimoine – Biens classés et Zones de protection », « Patrimoine – Biens exceptionnels » ou « Patrimoine – Biens mondiaux ».

Mise en garde à l’intention de l’utilisateur :

Par le biais de la consultation de la cartographie, seuls les biens des communes mises à jour – c’est-à-dire actualisées après 1998 (cf. généalogie de la donnée) –, ainsi que les biens pastillés (•), actualisés ou non, sont identifiables, car disposant d’une représentation graphique sur les parcelles cadastrales, au contraire des biens des communes non encore actualisées, dont la consultation n’est possible que via la base de données documentaire. Cette dernière fait systématiquement apparaître le dernier état du bien inscrit. L’éventuel historique de son inscription à l’IPIC reste toutefois visualisable par le biais de liens.